Depuis quelques années, les vins vivants ont la côte. Forcément, on a nous aussi voulu s’y mettre 🐑 et au fil des ans, on doit admettre qu’on a fait quelques rencontres du 3e type 👽. Des vins indescriptibles (WTF is going on 🥦🪠🐐🧄) : en 2 gorgées tu ne sais plus où t’habites, avec ces jus hyper déroutants et le serveur qui te méprise gentiment : “c’est normal, c’est du nature », sous-entendu “t’y connais rien ma vieille”.
Il aura fallu descendre quelques hectos pour réaliser que ces aspects pas très sexy étaient en fait des défauts… et que NON monsieur le serveur, un vin vivant n’est pas censé sentir l’animal de ferme 🐴.
Pour éduquer notre palais, on a été bien aidés par 2 vignerons qu’on admire beaucoup @les_raisins_suspendus. 2 amoureux du vin et de la nature, qui vendangent manuellement et vinifient sans intrant. Après avoir chouchouté 3 hectares de vieilles vignes dans le Gard et nous avoir gratifiés de délicieuses cuvées ensoleillées (La Grande Rando, la Déferlante et Clair Obscur), Angela et Maxime restaurent désormais des parcelles centenaires, nichées entre 800 et 1000 mètres d’altitude dans les Hautes-Alpes (merci le réchauffement climatique). On vous le dit sans détour, les jus qu’on a eu la chance de déguster s’annoncent fantastiques ! Nets, sans exubérance inutile, mais avec une pure identité.
Depuis, on doit bien l’avouer, on est mille fois plus charmés par les vins vivants (bien faits) que par leurs cousins conventionnels : ils ont souvent ce petit supplément d’âme qui nous fait chavirer. Avec le nature, on redécouvre tout, on est bousculés, on ne s’ennuie jamais.
Retrouvez @les_raisins_suspendus sur nos étagères dès notre ouverture, en compagnie de pépites dégotées par @les_vinologues et @hugosavignan.
PS : on a plaisir à boire (et on vous proposera) également des vins conventionnels. Parce que de temps en temps, c’est rassurant de savoir où on va et de ne pas (tout le temps) partir à l’aventure dans la(e) nature.