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FAQ

Ici c'est la foire aux questions bébé !

Comment sélectionnez-vous vos produits ?

Tout d’abord, on prend le temps d’aller rencontrer les producteurs, artisans et vignerons, visiter leurs terres, fermes et lieux de production. Déguster leurs produits, discuter de leurs méthodes, de leurs spécificités. On veut savoir parler des produits comme eux en parleraient. 

On ne laisse pas de place à l’à peu près ni dans notre cahier des charges, ni dans les goûts : soit c’est très bon et bien produit, soit ça ne l’est pas, et tout ce qui est au milieu on ne le sélectionne pas non plus. Aux saveurs consensuelles, on préfère les goûts francs et tranchés. On aime se dire que vous aimerez ou vous n’aimerez pas, mais qu’au moins vous vous en souviendrez. 

A qualité égale, tout ce qu’on peut trouver proche de chez nous, on le privilégie. Les légumes et céréales qui servent à fabriquer les tartinades et les salades par exemple, les petits sablés, les charcuteries sans nitrite, ou encore les Kombucha. Certaines pépites viennent forcément d’un peu plus loin (les olives de Kalamata n’ont pas d’égal, le parmesan italien et la tomme suisse non plus, les vins de Loire méritent tout autant d’être découverts que ceux du Languedoc ou du Var), mais on s’efforce de travailler avec bon sens et faire en sorte qu’au moins 70% de notre offre se trouve dans un rayon de 250km. 

Pratiquez-vous la consigne ?

Seulement sur nos plateaux en bois ! Pour le reste, nous ne pratiquons pas la consigne à proprement parler, mais la consigne inversée. Le principe est simple : au lieu de faire payer une consigne en plus des produits, le prix réel du contenant est intégré au prix de vente, comme dans n’importe quelle épicerie ou même supermarché. Mais si vous jouez le jeu et ramenez vos contenants (bocaux ou bouteilles réemployables), alors on vous crédite 10 centimes l’unité au lieu de les payer neufs à notre industriel. Ces avoirs sont cumulables à l’infini et utilisables n’importe quand. 

On a privilégié ce principe de consigne inversée afin d’encourager les bons comportements, plutôt que pénaliser les moins bons.

Est-ce que 100% de vos produits seront conditionnés dans des emballages réutilisables ?

Presque mon capitaine ! 

A ce jour, nous sourçons les produits alimentaires en vrac auprès de nos fournisseurs. 95% d’entre eux sont transformés et/ou re-conditionné dans des bocaux en verre et des sacs en tissus (salades, tartinades, fromages, pains, fruits et légumes secs, légumes à l’huile, biscuits…). Seuls les jambons et charcuteries à la coupe sont pour l’instant emballés dans du papier alimentaire, pour assurer une meilleure conservation et leur éviter de sécher au contact de l’air. Quelques conserves restent également dans leurs contenants d’origine. 

Côté boissons, nous travaillons avec L’Incassable (filière marseillaise du réemploi) et des brasseurs, vignerons et producteurs de softs engagés pour proposer une gamme de boissons conditionnées en bouteilles réutilisables de 75cl (à ce jour les chaînes de lavage n’arrivent pas encore à traiter les bouteilles de 25 et 33cl). Si énormément de brasseurs ont déjà sauté le pas du réemploi, le marché n’est pas encore aussi mature du côté des vignerons et producteurs de softs. Ainsi, une partie de nos boissons ne sont pas (encore) conditionnées en bouteilles réutilisables, bien qu’elles soient pour l’instant toutes recyclables. 

On compte bien convaincre toujours plus de partenaires de s’y mettre avec nous, et tendre vers le 100% réutilisable rapidement. 

Pourquoi vouloir proposer des emballages réutilisables ?

En France actuellement, seulement 1/3 du plastique (21% exactement) est recyclé (source : Ademe, août 2021). 

Parce que le reste finit au mieux dans des décharges, au pire dans la nature et les océans, il n’était pas question pour nous de commercialiser des produits emballés dans du plastique. Nous avons donc choisi de privilégier les bocaux et bouteilles en verre, qui non seulement se recyclent très bien (ces emballages possèdent une filière de recyclage et ont aujourd’hui le meilleur taux de recyclage : 88% selon une étude CITEO de juillet 2022), et mieux encore, avec une bonne logistique peuvent être lavés et réutilisés. 

A titre informatif, on économise 85% d’émissions de gaz à effet de serre en lavant une bouteille plutôt qu’en la recyclant (source : Zero Waste Europe 2020). Il sera donc toujours plus vertueux pour la planète de réutiliser une bouteille en verre, même en incluant les transports, et le lavage que la casser pour la fondre et la recréer.